1Cet ouvrage collectif est composé de 14 contributions en langues française et espagnole. Il réunit des articles consacrés à l’œuvre de l’écrivain péruvien Ricardo Palma, et des collaborations concernant la littérature et la traduction-interprétation. Le volet sur Ricardo Palma comprend la première version de l’essai de Ventura García Calderón, publiée à Paris en 1938, et l’article en espagnol de Pedro Díaz Ortiz sur les rapports entre Lima et son écrivain le plus représentatif.

2Les questions littéraires sont abordées par Axel Gasquet, qui réfléchit sur le nihilisme de Céline en dépassant les dichotomies à l’aune desquelles l’auteur de Voyage au bout de la nuit a été jugé.

3Lourdes Arencibia Rodríguez présente quant à elle les enjeux de la globalisation et de l’interculturalité relatifs à la traduction en Amérique latine, ainsi qu’une histoire de l’interprétation administrative à Cuba selon une approche décrivant le traducteur comme un médiateur linguistique. La notion de médiation apparaît également dans l’article d’Almudena Nevado Llopis, qui traite de l’acquisition des compétences interculturelles dans la formation des médiateurs. Pour sa part, Rosa Luna García parle de la responsabilité du traducteur spécialisé en langue espagnole; elle constate la nécessité de respecter la diversité dialectale tout en cherchant un consensus terminologique qui permette l’intercompréhension des spécialistes hispanophones. Arthur De la Cruz Espinoza étudie la dimension pragmatique du texte verbal à traduire, et Lluís Baixauli Olmos analyse le code déontologique en vigueur au chapitre de l’interprétation dans les services publics. Enfin, ce numéro propose des traductions de contes, un article sur la femme au Pérou, ainsi que des recensions et une brève présentation des auteurs.